Tu succombes de temps en temps aux jolies couvertures roses de la collection La cosmopolite de chez Stock, et y découvre souvent de jolies pépites, mais c’est un peu moins le cas cette fois-ci… Ce roman là a été traduit de l’anglais et son titre original est A Séparation. Des flammes courent sur la couverture de la version anglaise… et voilà qui donnait sans doute mieux une idée de l’ambiance du roman que cette version française… un peu édulcorée. En effet, tu as appris très vite que la narratrice est séparée de son mari, Christopher, que personne ne l’a su jusque là. Elle avait promis. Et que quand sa belle-mère l’appelle pour la sommer de partir à la recherche de son ex-époux, la voici bien embêtée. Il a disparu depuis plusieurs jours. Elle est à deux doigts de lui dire qu’ils sont séparés, qu’elle a un autre homme dans sa vie, puis accepte finalement de partir à sa recherche dans le Péloponnèse pour finaliser leur divorce. Elle s’installe dans l’hôtel où il avait réservé, et attend, sans que Christopher ne donne de signes de vie, même si les traces de sa présence sont palpables… Son mari préparait un livre sur le deuil et les enterrements, et s’intéressait plus particulièrement à la pratique ancestrale des pleureuses, payées pour pleurer les morts. Dans sa chambre, elle retrouve des tas de notes et papiers divers, ainsi que des vêtements éparpillés sur le sol… La nature aux alentours a été ravagée dernièrement par un terrible incendie, l’hôtel est pratiquement vide, ce qui donne à ce séjour des allures de fin du monde et de mélancolie profonde… La jeune femme s’interroge sur son mariage, les motivations de sa présence, les relations entre les personnes qu’elle rencontre (notamment les employés de l’hôtel)… Le drame plane, l’inquiétude monte… Et toi tu as été un peu déçue par la lourdeur du style de ce roman, qui répète beaucoup ses phrases et pense pesamment. C’est donc une légère déception, malgré une intrigue bien ficelée, et une histoire qui a réussi à te tenir en haleine jusqu’à sa fin… Une lecture de rentrée mitigée donc, mais dont tu as tout de même goûté les moments de grâce, et notamment cette plongée assez réussie elle dans une Grèce moderne encore très secrète, dépendante du tourisme, et bercée par ses traditions.
Editions Stock – 23 août 2017
Lu via Net Galley
Je ne savais pas du tout qu’il y avait des couvertures roses chez Stock.
J’aimeJ’aime
Valérie : mouarf 😉 Si si et généralement c’est plutôt pas mal du tout, comme « le passé aux trousses » de Rebecca Sherm lu dernièrement. La collection s’appelle « La cosmopolite »… Il y a aussi des couvertures vertes !! Et rouges. 😉
J’aimeJ’aime
J’ai écrit mon billet (mais je ne l’ai pas encore publié) et je crois que j’ai encore moins aimé que toi.
J’aimeAimé par 1 personne
Ah je ne suis pas étonnée… comme le style est lourd, non ? Je crois que j’ai cherché à lui trouver des qualités, et puis que j’ai aimé ce moment en Grèce quand même… 😉 Je te lirai avec intérêt !
J’aimeAimé par 1 personne
Oh la la un style lourd… pas pour moi du tout alors !
J’aimeAimé par 1 personne
Krol : et là oui je ne chercherai pas à te convaincre !!
J’aimeAimé par 1 personne
Enfin un à ne pas noter !
J’aimeJ’aime
Exact 😉
J’aimeJ’aime
D’accord avec Gambadou 😉
J’aimeJ’aime
Oui hein, il va bien falloir parler aussi des abandons ☹
J’aimeJ’aime
Pas tentée par les lourdeurs non plus ! 😉
J’aimeJ’aime
J’ai trouvé que ce roman n’avait pas la qualité de ceux que je découvre habituellement dans cette collection!
J’aimeJ’aime
Lourdeurs et répétitions, suffisant pour me faire fuir^^
J’aimeJ’aime
Jérôme: et je te comprends… 😉
J’aimeJ’aime
Malgré tout le bien que tu dis de la plongée dans la Grèce moderne, je ne pense pas le lire.
J’aimeJ’aime
Alex : il faut dire que j’ai aussi quelques bémols 😉
J’aimeJ’aime
Un autre titre rose aura ma préférence en cette rentrée !
J’aimeJ’aime
Je crois savoir lequel Moka. Je n’ai pas fait le meilleur choix. 😉
J’aimeJ’aime