Tu as d’emblée trouvé l’objet livre magnifique… mais cela fait-il forcément tout ? Tu l’espérais un peu… Premier billet BD depuis la rentrée et première lecture un poil mitigée. Découvrir ce Burroughs t’intéressait beaucoup car William S Burroughs est un écrivain emblématique de la Beat génération, connu essentiellement pour son Festin nu et que tu aimes toujours apprendre sur l’histoire des mouvements littéraires et éventuellement sur les techniques d’écriture. La BD sait parfois retranscire cela avec énormément de talent et d’originalité. Et c’est le cas dans cet album, les planches sur l’écriture sont certainement les mieux réussies. Il faut savoir avant tout que tout commence le jour où l’écrivain tue sa femme accidentellement sous l’emprise de l’alcool, dans une scène étonnante (et véridique) où il se serait pris pour Guillaume Tell et aurait transpercé son front d’une balle de revolver. Il tombe alors dans une phase de paranoïa et d’auto destruction qui le conduira à expérimenter des techniques nouvelles d’écriture, faites principalement de fragments juxtaposés. A partir d’un même matériau il était possible de créer des centaines de variante. Dans l’album, nous assistons également à une descente aux enfers, accompagnée de substances diverses qui entraînent l’auteur dans de troublantes hallucinations (personnages qui prennent l’apparence d’insectes géants par exemple). Ensuite, le récit bascule vers quelque chose d’étrange où Burroughs devient un personnage de jeu vidéo ?!… Et là, tu dois dire que tu as lâché un peu l’affaire, déçue par ce parti pris qui était semble-t-il (au vu des notes de fin d’album) l’objectif de départ de Joao Pinheiro, ce qui te paraît pour le moins incompréhensible, et bien trop déphasé. Une lecture en demi-teinte donc, où également les répétitions de cases s’expliquent par une première publication effectuée au départ sous forme de strips, mais à découvrir quand même, ne serait-ce que pour ce premier pas effectué vers l’univers de William S Burroughs.
Presque Lune – juin 2017 – merci ma bibli !!!
Ton avis me laisse dubitative… Une réflexion sur l’écriture et les méfaits de l’alcool ?
Je crois que je vais passer mon tour …
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Non surtout une sorte de descente dans l’univers de l’écrivain… mais je ne suis pas très enthousiaste c’est vrai… et pourtant il y a du talent dans cet album c’est indéniable.
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Je vais passer mon tour aussi…
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Je comprends Lasardine ! 😉
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Le sujet est intéressant, mais tu es trop mitigée… et le graphisme n’est pas de ceux que j’aime.
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Oui, il y a quelque chose d’intéressant dans cet album, voilà pourquoi j’ai choisi d’en parler (j’ai hésité)… Pas de soucis Kathel !
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je n’aurais pas été attirée au départ et ton billet me permet de l’éviter 😉
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Voilà 😉
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Pas certaine d’accrocher non plus, pour toutes les raisons que tu évoques…
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C’est dommage pourtant Noukette car il avait plein d’atouts cet album !! 😉
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J’ai lu Burroughs dans ma jeunesse mais je vais faire l’impasse sur cet album qui ne me semble pas d’un intérêt indiscutable.
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Il a des qualités mais il est trop étrange pour moi…
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Je passe !
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Je comprends 😉
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Comme toi, j’aurais pu craquer sur l’objet livre…
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Je l’ai échangé hier avec une autre lectrice que le sujet tentait aussi… bien hâte de connaître son avis ! 😉
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Ce que tu écris de la seconde partie m’incite à passer mon tour.Dommage, la première partie me parlait bien.
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C’est tout le problème de cet album… il commençait bien. 😉
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Pas ma came graphique alors je passe 😉
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Je comprends 😉
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