Il faut vraiment dépasser cette couverture un peu sombre pour s’engager dans ce petit livre et l’apprécier… Un bandeau annonçait pourtant que l’auteur avait déjà écrit le roman L’Assassin à la pomme verte (Prix du premier roman en 2012, que tu n’as pas lu). Finalement, tu as dévoré cet opus sur deux jours. Il tourne en ce moment dans ton petit groupe de bibliothèque. Vous en parlerez bientôt. Nous sommes sur une île, alors que la fin de l’été a fait fuir les derniers touristes, et que les insulaires se retrouvent entre eux. Mais un jour, le facteur constate qu’il distribue de bien étranges cartes postales anonymes qui, en une ou deux phrases, énoncent des sentences ou des interrogations allusives perturbantes. Un corbeau sévit. Et les conjectures vont bon train. On grince des dents. Valérie, dans son café, est aux premières loges pour récolter les supputations de la population inquiète. Qui sera le prochain sur la liste ? Il faut dire que les phrases du corbeau ne restent pas sans conséquences. Alors on s’épie, on cherche le coupable. Est-ce le jeune Tommy ? Ou quelqu’un ayant déjà reçu une carte pour ne pas éveiller les soupçons ? La configuration d’une île est particulière, Gwenegan le gendarme en a conscience et dresse mollement le portrait de chaque habitant, persuadé que tout rentrera dans l’ordre sous peu. Il faut dire qu’il est bien plus occupé à admirer les beaux yeux de la charmante Valérie. Emilie, elle, tente de contrer les effets néfastes des cartes malveillantes en envoyant les siennes, bienveillantes. Mais jusqu’où ira ce corbeau maléfique ? Et toi lectrice, tu as beaucoup aimé dans ce délicieux petit roman avoir l’occasion de passer du temps sur une île, hors saison, au milieu de ses figures emblématiques, dans cette atmosphère particulière, à la fois vaste car brassée par les éléments et fermée car délimitée par des contours bornés. Tu as beaucoup aimé aussi l’écriture de ce texte, ciselée, et tu t’es d’ailleurs arrêtée à plusieurs reprises sur des paragraphes pour en goûter la beauté. Un joli livre à découvrir !!
« L’immensité, sur l’île, ne surprend plus personne. Elle fait partie du quotidien. On contemple l’infini chaque matin en baîllant, et chaque soir, en sortant sa poubelle. C’est un privilège qui peut rendre fou. Car l’immensité n’empêche pas le confinement. Ce sont toujours les mêmes personnes qui se croisent et se saluent aux carrefours. »
Editions Phébus – janvier 2017
C’est un auteur que je ne connais pas du tout, je retiens ..
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Je ne le connaissais pas non plus et j’ai l’impression qu’il mérite qu’on s’intéresse à lui.
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Noté, j’avais bien aimé le précédent !)
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Oh parfait! J’espère avoir l’occasion de lire d’autres titres de lui.
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Vile tentatrice
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J’adore faire ça… 😉
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Oui, ton billet est tentateur (et la couverture aussi).
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C’est exactement le genre de texte idéal à lire le dimanche avec une tasse de thé… Il te plairait je pense, on dirait un peu ton petit coin de Bretagne !! 😉
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Moi qui allais dire que j’aimais la couverture! Bon, je le ntoe quand même hein. Pour la découverte.
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Je suis peut-être la seule à la trouver bof bof… 😉 mais le texte est bon, c’est ce qui compte.
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Une lecture à al fois dépaysante et très douce, alors.
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Oui, c’était tout cela. 😉
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… et chaque soir en sortant sa poubelle. » Ca m’amuse !
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Un délicieux petit livre. 😊 (moi aussi ça m’a amusée)
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C’est très tentant je trouve (et l’île hors saison c’est toujours très prometteur)
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Oui j’adore cette ambiance !
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