En ce moment, tu prends le train… et tu aimes y ouvrir ton livre en cours. Et tu n’es pas la seule. Hier, par exemple, tes deux voisines ont sorti le livre de poche qu’elles avaient dans leur sac pour s’y plonger. Tu as reconnu un Pancol à droite, et à gauche… mystère. Le train est effectivement un des lieux privilégiés de la lecture. Voilà sans doute pourquoi, depuis 18 ans, la SNCF organise son PRIX SNCF DU POLAR. L’édition 2018 a déjà pris la route depuis le 5 octobre 2017 et se terminera le 31 mai 2018. 17 oeuvres sont en compétition : 5 titres dans la catégorie « romans », 5 « bande-dessinées » et 7 oeuvres dans la catégorie « court métrage ».
Si vous êtes amateurs de polars, vous êtes invités à découvrir la sélection de cette année et à aller voter pour votre titre préféré sur le site https://polar.sncf.com
40 événements ont lieu tout au long de l’opération partout en France et notamment lors du Festival International de la BD d’Angoulème (du 25 au 28 janvier) où un Prix Fauve Polar Sncf sera remis.
De ton côté, on t’a proposé de découvrir un des albums de la sélection, et ton choix s’est porté sur ce titre de Miles Hyman, La loterie, car la couverture (au dessin à la Hopper) t’intriguait grandement. Après Le Dahlia Noir, Miles Hyman adapte un nouveau grand classique de la littérature américaine, qui s’avère être l’adaptation d’une nouvelle (très sombre) écrite par sa grand-mère Shirley Jackson en juin 1948. Tu n’avais jamais entendu parler de cette nouvelle ni de la polémique que sa publication dans le New Yorker Magazine avait provoqué à l’époque. Et effectivement, malgré l’intérêt très grand que tu as eu au départ pour le dessin, l’atmosphère de cette histoire s’est avérée très vite dérangeante et oppressante, mystérieuse. La fin laisse un goût amer qui poursuit longtemps, marque certaine d’un impact fort, mais qui ne fait pas pour toi de cet album un de tes préférés (loin s’en faut). Mauvaise pioche, donc. Cependant, la postface, qui explique le contexte de la publication de la nouvelle La loterie est grandement intéressante. Cette nouvelle est étudiée dans les écoles aux Etats-Unis et fait figure d’oeuvre classique. A l’instar du film La vague (que tu avais vu et lui beaucoup aimé), sommes-nous donc toujours prêts, effectivement, à regarder en face ce qu’il y a de pire en nous ?
Editions Casterman – Septembre 2016
Allez, rêvassons un peu avec Edouard Baer…
Je te comprends….. mais moi j’aime aussi parfois me bousculer et je dois dire que dans le cadre de cet album se fut le cas:-)
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C’est clair !! Mais ça n’a pas fonctionné favorablement avec moi… rien de grave, ça arrive !! 😉
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C’est annexe, mais j’adore la vidéo de Baer sur le tricot 😀
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Moi aussi !! 😉 Mais ça ne collait pas bien avec le billet… sinon tu penses bien !!
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Edouard Baer et Le liseur du 6h27
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Voilà 😉
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Mince ! Ce titre m’intrigue vraiment depuis la première chronique que j’ai lu le concernant. Je vais essayer de regarder ça de plus près
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J’ai lu beaucoup d’avis enthousiastes donc ne reste pas sur le mien…. Je pense que je n’ai pas assez pris de recul avec cette histoire terrifiante. 😞 J’aimerais bien découvrir ton avis.
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Aïe, je vais bientôt lire La loterie.
J’ai craqué l’an dernier pour cette série de pubs avec Edouard Baer. Il donne très envie de prendre le train.
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Hâte de connaître ton avis sur la BD !! Je crois que je suis un peu amoureuse de la voix d’Edouard Baer 😉 ❤
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