On ne parle que rarement des conditions dans lesquelles on lit un livre, et surtout de l’impact que ces conditions peuvent avoir sur la qualité de notre lecture… J’ai emprunté ce roman en bibliothèque dans une version pour malvoyants (corps 20). C’est un peu gros, même pour moi. Mais voilà qui explique sans doute pourquoi je suis passée à côté de l’émotion contenue dans cette histoire, très étonnante et particulière. Il aurait peut-être fallu une écriture plus resserrée, me lover avec les personnages entre les pages de mon livre. Je ne sais pas. Dans les premières lignes, nous rencontrons tout d’abord Manushe, une « vierge jurée » qui a renoncé à sa condition de femme, très jeune, pour échapper à un mariage avec le vieux Panush. Manushe vit et s’habille comme un homme et est pour cela respectée dans ce village des Balkans où elle réside de manière paisible et routinière. Un visiteur met pourtant ce jour là le village en effervescence. Adrian est un homme à la fois attirant et mystérieux. Chaque famille a le souhait de l’accueillir chez elle. Manushe et lui passent du temps ensemble, jusqu’à ce que les secrets de chacun soient dévoilés. Le désir vient s’en mêler, ainsi que l’imprudence. Le lecteur découvre alors qui est réellement Adrian, et son histoire pleine de rebondissements et de dangers. Même si je suis restée un peu en retrait de l’émotion contenue dans ce roman, je reconnais son aspect envoûtant, par moments très poétique, voire lyrique et mystérieux. On pourrait croire même avoir affaire à un conte tant les repères sont à la fois flous et universels dans ce récit qui contient de belles images et beaucoup de violence, à l’image de notre monde actuel. Les questionnements que soulèvent les difficultés rencontrées par les femmes dans ce roman sont très modernes et je dirais qu’il met en lumière… le courage qu’il faut parfois aux femmes pour être des hommes comme les autres.
Editions Albin Michel – août 2017
J’ai lu des billets assez contrastés sur ce roman ; je ne le retiens pas pour le moment.
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C’est vrai que je ne suis pas très enthousiaste !
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La taille des caractères a-t-elle un impact sur la lecture ? 😉 Pour les premières impressions, oui, sans doute. Bon ce roman m’attirait à sa sortie, mais il semble tout de même très froid…
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Non il n’est pas vraiment froid, mais inégal oui, et taille des caractères ou pas je suis malheureusement restée en retrait.
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C’est une lecture que j’ai appréciée surtout pour le côté informatif d’une condition de femme que je ne connaissais pas du tout et j’aime apprendre et découvrir en lisant. 🙂
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Moi aussi, et je ne connaissais pas non plus cette condition de femme/homme. C’est intéressant effectivement pour cela !
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Tu n’es pas très enthousiaste et je crois que cette lecture n’est pas pour moi (je vais éviter de cumuler les déceptions:))
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Pourtant ce titre a aussi beaucoup plu ! Mais si tu penses que ce titre n’est pas pour toi autant effectivement t’éviter une déception ;). Ravie de te relire ici Clara !
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J’aime beaucoup ta dernière phrase. Jolie conclusion.
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Merci. C’est ce que j’ai pensé en refermant le livre.
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Je l’avais bien apprécié mais il n’avait pas été un coup de cœur.
PS : moi aussi j’ai du mal avec les trop gros caractères ! Il m’est arrivé, comme toi, d’emprunter un livre car il n’est qu’en gros caractères à la bib et comment dire… taille 19 ou taille 20, ouah, ça fait mal aux yeux !!!
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Oui je crois que je vais éviter à l’avenir 😄
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J’étais tombée amoureuse de l’écriture … et de l’histoire aussi !
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Un peu moins enthousiaste que toi ! 😉
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