Je pensais découvrir Flore Vesco avec ce livre, mais il s’avère que je l’ai déjà lue, dans le recueil de nouvelles Elle est le vent furieux de chez Flammarion auquel elle a participé. Cela dit, nous sommes ici dans tout autre chose… En effet, vous pensiez tout savoir sur le conte du joueur de flûte, celui qui fait fuir les rats et enlève les enfants d’Hamelin ? Flore Vesco nous prouve ici que non et qu’une autre version est possible. La version de Flore Vesco met en scène une jeune fille, Mirella, orpheline et porteuse d’eau. Mirella sait depuis toujours se faire discrète dans cette bourgade du Moyen-âge qui aurait tôt fait de la brûler vive, comme une sorcière, tant ses cheveux sont d’un rouge flamboyant et ses dons de chanteuse remarquables. Si en plus, ils savaient, alors que la peste ravage la population, qu’elle a l’attention de cet homme noir qui arpente la ville et murmure un souffle mortel à l’oreille des habitants… Cette collection poche de l’école des loisirs reprend des titres de la collection Médium, destinés aux plus de douze ans. En général, ces titres d’une grande qualité (et maturité) me correspondent plus. J’ai particulièrement aimé plonger dans ce moyen-âge là, violent et lointain, la façon très intelligente de Flore Vesco de remanier ce conte, dont la fin m’a toujours laissée jusque là sur ma faim. Son style mélange savamment quelques termes anciens et des chansons, sans perdre pour autant le lecteur, qui s’émerveille au contraire de cette plongée dans un temps ancien qui semble tout à coup accessible. Je ne suis pas très étonnée de tous les prix que ce récit a reçu lors de sa sortie en grand format, notamment le Prix vendredi en 2019 et le Prix Sorcières en 2020. J’aurais véritablement adoré lire ce type de romans lorsque j’étais adolescente. Mirella est une héroïne courageuse, lucide et déterminée à laquelle on ne peut qu’avoir envie de ressembler. Je ressors de cette lecture, très enthousiaste, et je vais m’empresser d’ouvrir son nouveau roman, D’or et d’oreillers qui vient de sortir en grand format. @edlromans @ecoledesloisirs #ados #bookstagram #booklover @florevesco #florevesco
Je participe régulièrement aux opérations « Masse critique » de chez Babélio. C’est dans le cadre de cet événement, sur le thème du « mauvais genre », que j’ai remporté ce poche. J’ai été attirée par la couverture qui me laissait à penser que mon mari, adepte du nature writing, serait sans doute également intéressé par cette lecture… Et effectivement, plus que d’être un thriller ou un roman policier, comme peut le laisser supposer la collection dans laquelle il s’insère, Denali s’inscrit dans la tradition de ce genre de romans, qui en l’occurrence ici tourne un peu mal. D’ailleurs, dès les premières pages, comme un clin d’oeil, il est fait référence à Into the Wild… Le lecteur fait ainsi la connaissance de Matt Weldon, jeune adolescent, réfugié chez sa grand mère, au coeur du Montana, après la disparition de son père, lors de son ascension de la montagne Denali, de l’internement de sa mère et de la fuite de son frère. Le moins que l’on puisse dire est que le récit ne va pas faire de cadeaux à Matt qui perd brutalement sa grand-mère, va se retrouver seul dans sa maison en bois et devoir affronter les autres, la faim et les vicissitudes d’une vie qu’il n’a pas choisie, lui qui rêverait simplement de retrouver son foyer d’avant. De plus, va peu à peu se dessiner le portrait d’un père hanté par un lourd secret, et tout un pan d’un passé dont Matt ignorait tout jusque là. Comment grandir dans de telles conditions ? Matt va de surprises en déceptions, et seule sa nature naïve et courageuse va réussir à le sortir de tout ce fatras que les autres s’évertuent à créer autour de lui. J’ai beaucoup aimé ce roman, que j’ai dévoré en une journée. La nature y est très présente, à la fois belle et dangereuse, mais aussi protectrice quand on sait l’apprivoiser. Le récit est ponctué de scènes de violence, terribles pour le personnage mais pas insoutenables pour le lecteur, qui tremble tout de même pas mal devant la solitude que rencontre continuellement Matt et surtout devant le peu de soutien qu’il peut attendre de son entourage et des autorités. @livredepoche @babelio_ #massecritiquebabelio #bookstagram #mauvaisgenre #enpoche #patricegain
Je commence de nouveau un mois consacré aux livres jeunesse avec ce titre. La collection Neuf est, comme ne l’indique pas forcément son chiffre, destinée plus largement aux huit à onze ans. Voilà qui explique sans doute beaucoup de choses en ce qui concerne mon ressenti de lecture… qui est celui d’une adulte entrant dans un roman pour enfants. Cela dit, au départ, j’ai naturellement craqué pour les tendres et légères illustrations d’Odilon Thorel, qui donnent beaucoup de charme au livre, et pour le titre, qui m’intriguait. En effet, j’aime beaucoup les renards, et j’avais envie de connaître leurs aventures citadines, ayant vu quelques reportages sur le sujet. Dans cette histoire, chassée de leur précédent territoire, obligée de s’exiler dans Londres, une famille de renards tente de survivre dans la grande ville, non sans mal. Seule avec leur mère, la fratrie de jeunes renards chasse, cherche à se nourrir et à vivre discrètement, de peur d’être de nouveau chassée. Ils font des rencontres, même humaines, puisqu’ils parlent un français aussi impeccable que surprenant, ce groupe de jeunes trafiquants par exemple, qui se servent momentanément d’eux pour leur trafic. La découverte du Parc du Palais royal est une bénédiction mais, contre leur présence qu’elle juge envahissante, la famille royale se mobilise bientôt. Une chasse à courre mémorable sera même organisée. Que vont devenir ces jeunes renards, auxquels le lecteur s’est attaché ? Pas d’inquiétude car outre d’être sympathiques, ils n’ont oublié ni d’être intelligents, ni d’être un peu malins, comme le veut la légende. Je dois dire que j’ai bien aimé ce petit roman sans prétention, et avant tout son espièglerie, très présente. Par contre, j’avoue avoir tiqué à de multiples reprises, sur tout ce que l’auteur a voulu mettre d’humain dans les caractéristiques des animaux de cette histoire. J’ai parfois vraiment du mal avec l’anthropomorphisme. C’est ce qui m’a laissé un peu de côté avec ce récit, qui plaira plus certainement à la tranche d’âge concernée… #ecoledesloisirs #odilonthorel #romansjeunesse #collectionneuf #eugenegreen
Ah San perdido oui !!! En revanche, tu sais ce que je pense du désir le plus ardent ! 😉
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Oui, coeur de pierre que tu es !! 😉 Il en faut pour tout le monde, ne t’en fais pas je comprends. J’ai trouvé San Perdido très très dépaysant.
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J’en ai lu aucun mais j’ai le Bondoux sans ma Pal… comme des tas d’autres qui ont leur place dans la valise des vacances. Je n’ai pas encore fait ma sélection.
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Hâte de voir la sélection de tout le monde !! Voilà qui changerait de cette rentrée littéraire que l’on voit déjà partout pour le coup. 😉
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J’ai bien aimé « Chambre 128 » et « Chien-loup » .
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Bonjour :pouvez-vous annuler mon post ,j’ai mis mon adresse mail par erreur .Merci
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C’est fait ! N’hésite pas à le republier sans. 😉
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j’en ai plusieurs dans ma PAL : « San Perdido », « Surface »… « Tout le bleu du ciel » me tente aussi 🙂
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Y’a plus qu’à ! 😉
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Merci ,je disais que j’avais aimé « Chambre 128 » et « Chien -loup «
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Deux romans très différents mais prenants tous les deux !
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Je n’en ai lu aucun, je suis assez tentée par « Chambre 128 ».
Merci pour les suggestions !
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De rien. C’est un livre qui a bien plu aussi autour de moi. 😊
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Beaucoup aimé le Bondoux et le Pete Fromm ! Belle sélection
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Merci ! Je me demandais si j’allais en trouver dix et c’était finalement assez facile de choisir. 😊
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Merci pour ces suggestions! J’ai lu le Fromm et le Amélie Antoine, du très bon!
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Oui il y avait de belles choses à lire cette année ! 😊
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Très belle sélection! j’en valide plusieurs comme le Fromm, celui d’Amélie Antoine ou de Mélissa Da Costa 😉 San Perdido m’attend, il faut que je le lise!
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J’espère qu’il te plaira également ! 😉
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J’ai mis Tout le bleu du ciel dans ma rubrique sur le même thème pour Unidivers.
Et San perdido me tente bien
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Je n’en ai lu aucun ! Et dire que ma PAL de l’été est déjà plus importante que ce que je pourrai lire…
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Moi aussi ! 😉 Mais c’est tellement bien d’être déraisonnable, au moins dans ce domaine.
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Surface et raison obscure me tentent énormément. je vais attendre leur sortie en poche ou en livre audio !
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Oui ! J’espère que tu aimeras également ! 😉
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