Lors du premier rendez-vous du club de lecteurs que j’anime, Mumu avait parlé de ce conte de Jean-Claude Grumberg. Je n’ai donc pas hésité à le demander lors du Masse critique de Babélio consacré à la rentrée littéraire. Cependant, je n’avais pas réalisé que j’avais demandé la version audio, lue par Pierre Arditi. Grosse surprise donc à réception de recevoir ce format avec lequel je ne suis pas très à l’aise. Heureusement, le texte est court (1h30) et la voix de Pierre Arditi toujours très belle… Et puis, de Jean-Claude Grumberg, je connaissais Les courtes, texte théâtral fort et symbolique, je savais donc peu ou prou où je mettais les pieds. Dès le début du récit, nous rencontrons les personnages. D’un côté, ce couple et ses deux bébés, des jumeaux, dans un train à bestiaux en provenance de Drancy. De l’autre, une pauvre bûcheronne en mal d’enfants qui longe tous les jours la voie ferrée et récupère la plupart du temps des petits papiers pliés. Dans le train, il n’y a soudain plus assez de lait pour les deux enfants. En voyant cette vieille femme suivre le train dans la neige, le père décide donc de sauver l’un des deux. Il entoure un des bébés de son magnifique châle de prière et le lance dans la neige. La pauvre bûcheronne récupère le paquet, qu’elle pense provenir du Dieu du train et découvre alors une bien précieuse marchandise. Elle manque cependant de lait, et son époux est hostile à cette enfant récupérée du train des sans coeurs. Mais la pauvre bûcheronne va tenir bon, trouver des solutions, tandis que loin de là la famille de la petite arrive dans un camp… Je ne vais pas vous en dire plus sur ce texte, très court, symbolique et fort, qui raconte la déportation d’une manière subtile et émouvante. Il fait partie de ces textes essentiels, à l’instar de Matin brun, à avoir chez soi et à transmettre. J’ai été un peu gênée par le format qui m’a demandé de m’isoler pour l’écouter, ou d’attendre que je sois seule. Ce n’est décidément pas un format pour moi.
Lizzie – août 2019
Je pense que c’est le genre d’écriture qu’il faut Lire, s’imprégner de chaque mot et de tout ce que l’auteur à voulu transmettre. Lorsque j’en ai parlé et lu certains passages l’émotion était encore très présente. J’en garde un souvenir fort, émouvant même plusieurs mois après. 😉
J’aimeAimé par 1 personne
Oui tu as raison, et dans un livre audio je trouve que c’est le lecteur (ici Pierre Arditi) qui donne sa version émotive du texte… c’est différent.
J’aimeAimé par 1 personne
je n’arrive pas à me mettre aux livres audio, mon attention est moins bonne, peut-être qu’avec un polar cela passerait mieux 🙂
J’aimeAimé par 1 personne
J’ai carrément abandonné la concept… mais cette réception surprise a été une occasion de retenter.
J’aimeJ’aime
Je ne suis pas du tout attirée par les livres audio. En revanche, ce texte est magnifique, et lu par Arditi, pourquoi pas, même si, tu le soulignes, il transmet sa propre interprétation par sa lecture.
J’aimeAimé par 1 personne
Oui, et c’est normal, puisqu’il est censé mettre du ton… mais je pense que je n’aurais pas lu ainsi certains passages en étant seule devant le texte.
J’aimeAimé par 1 personne
J’étais complètement passée à côté de cette lecture.
J’aimeAimé par 1 personne
Je comprends. Prendre l’a priori du conte n’est pas aisé !
J’aimeJ’aime
J’ai adoré ce livre! Personnellement je suis une adepte des livres audio et je suis bien consciente que c’est un format qui ne convient pas à tout le monde. Le choix du lecteur est très important pour que l’écoute soit réussie. Tu auras peut-être l’occasion de le relire en version papier 😉
J’aimeAimé par 1 personne
Oui, j’essaierai ! 😉
J’aimeAimé par 1 personne
Ce livre est noté sur ma LAL, même si ce côté conte alors que de l’autre côté c’est l’abomination me fait un peu hésité. Mais je préfèrerais le format papier, j’ai un peu du mal avec les livres audio. Bon week end
J’aimeAimé par 1 personne
Je pense que le format papier est à privilégier oui 😉
J’aimeJ’aime
heu hésiter er bien sûr ;0)
J’aimeAimé par 1 personne
Superbe texte, très fort que j’avais justement découvert grâce à une Masse Critique de Babelio en version papier… 😉 Un exemplaire prêté souvent et un titre offert déjà plusieurs fois.
J’aimeAimé par 1 personne
Oui cela ne m’étonne pas ! 😉
J’aimeAimé par 1 personne