❤ J’ai pioché ce livre de circonstance dans ma PAL pour l’objectif pal du mois de mars. Je l’avais acheté en 2017 lors du passage du Camion qui livre non loin de mon lieu estival de vacances. Grâce à un jeu sur Instagram, j’avais ensuite gagné encore une dizaine de livres de cet éditeur (loin d’être tous lus à ce jour). Ouvrir cet essai de Dany Laferrière a été un enchantement lors des premiers jours du confinement. Dans les premières pages, en effet, il prône le ralentissement, la contemplation et l’art d’être présent à ce que l’on fait au moment où on le fait. Puis, petit à petit, comme partant de l’attrait du minuscule à beaucoup plus grand, et après avoir titillé et inspecté chacun de nos sens, Dany Laférrière s’intéresse au monde qui l’entoure et à son fonctionnement. Alors, il est question de Bush, d’Obama, de dictature, des parisiens et enfin de littérature. L’essai de Dany Laferrière, tout en restant apaisant, prend ainsi des allures magistrales. L’auteur compare Hemingway à Fitzgerald, nous permet de cotoyer Borgès et sa bibliothèque gigantesque, s’approche de Salinger, convoque Virgile. Le texte est entrecoupé de petites photos d’instants, qui sont comme des pauses dans la lecture et qui recadrent la pensée.
Ce livre ne se lit pas vraiment comme un roman, même si je l’ai lu d’une traite, comme tel. On pourrait penser aussi qu’il dresse un portrait en creux de Dany Laferrière, en une sorte de bilan personnel, mais non, pas réellement. L’auteur regarde beaucoup le monde qui l’entoure et est loin de tout rapporter à sa petite personne. Mais sa petite personne étant l’être humain qu’il connaît le mieux et depuis longtemps, il se prend souvent comme exemple, pour appuyer son propos. J’ai eu un gros coup de coeur pour cet essai particulier, hors normes, qui ne cherche pas à convaincre mais donne, mine de rien, du sens à la vie.
Editions du Livre de Poche – mai 2017
je n’ai encore rien lu de l’auteur… Mais, j’ai un de ses livres dans ma PAL depuis un moment : « L’énigme du retour » si je me souviens bien
j’aime bien l’entendre parler de ses livres à LGL
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Je ne l’avais lu jusque là que dans un recueil collectif pour Haïti édité par le Serpent à Plumes… Je vais poursuivre cette découverte !
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J’en ai lu un de l’auteur, qui m’a déçue, (je suis un écrivain japonais) mais celui-ci je crois que je l’apprécierais, surtout en ce moment.
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Je pense aussi et celui que tu cites n’est pas celui qui m’attirait sinon… à voir donc ! 😉
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L’idée me plaît, à voir si l’écrit aussi…
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Oui, il faut aimer ses idées et son ton. 😉
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Merci pour ce partage ! Je découvre et j’ai adoré l’extrait « L’art de lire la poésie ».
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De rien 😉
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J’ai lu deux livres de Dany Laferrière, et le premier (L’énigme du retour) m’a va vraiment emballée. il faudra que je le retrouve à l’occasion. Je crois qu’il sera à La Grande Librairie mercredi.
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Merci pour l’info !! On verra si l’occasion se présente que je le relise. 😉
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Tu me donnes envie de découvrir l’auteur avec ce titre.
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Tant mieux ! Il passe demain soir à la Grande librairie, apparemment. 😉
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Effectivement une lecture de crirconstance !
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Oui, et il passait hier soir à la grande librairie ! 😉
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Ce livre me ferait le plus grand bien, moi qui ne maîtrise pas du tout l’art de ne rien faire, même si je maîtrise souvent celui de brasser du vent… nuance !
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Ce n’est pas si facile de ne rien faire… je me rends compte que je suis toujours en train de faire 2/3 choses en même temps !! 😉 Possible que je brasse de l’air aussi !
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J’ai aimé tout ce que j’ai lu de Dany Lafferière mais je n’ai pas encore lu celui-ci.
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Il est vraiment intéressant ! Je suis contente de l’avoir lu pendant cette période de confinement.
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