Voici un roman de rentrée qui semble inspiré par nos derniers mois… On rentre donc à tâtons dans cette histoire dont la coïncidence avec l’actualité fait froid dans le dos. Nous sommes en effet dans une période sombre de l’histoire du monde où une grippe mortelle ravage les populations. Une centaine de personnes prennent alors d’assaut un ferry pour s’échapper. Ils feront naufrage sur une île, vierge de toute habitation. Dans les premiers temps, les naufragés font confiance à l’Amiral, un homme qui a pris naturellement le commandement. Mais, peu à peu, des dissensions apparaissent et bientôt deux clans s’affrontent. Il y a ceux qui veulent quitter l’île et ceux qui veulent rester. Cette situation, qui s’éternise, révèle chez les survivants des instincts primaires, de possession et d’autorité. Les années passent. L’Amiral décède et laisse le commandement à sa fille. Son fils est parti rejoindre le camp des basques, l’ennemi. La situation entre les deux clans se cristallise et la guerre fait rage. Tous les coups sont permis. Ceux qui veulent encore quitter l’île ne savent pas si le monde extérieur a survécu à la grande grippe, ceux qui veulent rester cherchent l’osmose avec le paradis que s’est avéré être leur île… Avec ce roman, l’auteur revisite, en quelque sorte, le mythe de Robinson Crusoé, mais aussi celui de l’enfant sauvage. En effet, il imagine, un peu comme dans la série Lost, ce qu’un groupe disparate d’individus pourrait faire en de telles circonstances, livré à lui-même, obligé d’inventer ses propres règles, de faire avec ce qui est à sa disposition. Et puis, les années passant, il invente ce que peut devenir une population qui a oublié la civilisation, en conserve des souvenirs flous, et décide de modifier son langage et son rapport à la nature. La folie et la mort sont toujours en lisière du campement et guettent les plus faibles. J’ai aimé dans ce roman la manière dont l’auteur a su planter son décor et son ambiance délétère. J’ai par contre trouvé que le récit souffrait de nombreuses longueurs et digressions et perdait peu à peu de son intérêt au fur et à mesure où la situation s’éternisait.
Editions Seuil – 20 août 2020
Oh boy… je suis pas certaine que ce soit pour moi. Je pense que l’idée de la bataille et de presque fin du monde… nope!
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Je comprends 😉
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Ah, dommage pour les longueurs, les digressions et l’intérêt qui diminue. Ce roman (donc le couverture me tape dans l’oeil) aurait pu m’intéresser. On verra si je le croise à la bib’ !
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Je l’ai passé à monsieur pour voir…
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Pas du tout envie de lire un roman qui a pour sujet une grippe tueuse de civilisation !
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Je comprends tout à fait.
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Pas pour moi, et surtout pas en ce moment !
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Je comprends très bien.
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