Le Salon du livre et de la presse jeunesse de Montreuil qui se tient virtuellement ce week-end sur leur site https://slpjplus.fr/ et à la télé, a décerné le prix de La grande ourse 2020 à Marie Desplechin. Cette distinction existe depuis l’an dernier et permet de mettre en avant l’œuvre d’un créateur ou d’une créatrice francophone dont l’écriture ou la créativité « marque durablement la littérature jeunesse ». Hasard et coïncidence, me voici de mon côté à la fin de ma lecture de sa trilogie autour des filles du siècle avec ce dernier volet, paru cette année… Le contexte de ce roman est toujours le Paris de la fin du XIXème siècle, mais nous découvrons surtout ici Bobigny et son potentiel maraîcher où Louise, à treize ans, travaille la terre. Louise est fière de ce sol riche et prospère, elle aime faire pousser des légumes, mais son maître la bat régulièrement et elle ne tire aucun salaire de son labeur. Alors, lorsqu’elle le suit sur Paris pour vendre au marché, qu’elle rencontre sa mère, domestique dans la capitale, et qu’elle se rend compte qu’une autre vie est possible, Louise se rebelle… Il faut dire que Bernadette, l’amie et le refuge de Bobigny, est aussi attirée par les possibilités du monde parisien, lui même fasciné par ses dispositions de médium. On découvre alors un Paris attiré par la spiritisme, la présence d’Alexandre Dumas, l’existence d’Allan Kardec et de ses disciples. Il est encore une fois très plaisant de plonger aux côtés des adolescentes de Marie Desplechin dans cette période ancienne où le Paris actuel était seulement en devenir et esquissé. On retrouve, dans cet épisode, de nouveau des personnages des anciens volets, ce qui permet de les voir sous un autre angle, ce qui est plutôt amusant. Je termine ce cycle de lectures avec l’envie de suivre plus attentivement encore les productions de Marie Desplechin à l’avenir. J’ai été ravie hier soir d’assister, lors du salon virtuel du slpj, à la table ronde autour de son oeuvre et de voir Agnès Maupré (que j’adore aussi) qui a réalisé l’adaptation du journal d’Aurore.
Editions Ecole des loisirs – 28 octobre 2020
Mes lectures de… Satin grenadine et Séraphine
Paris au XIXè, ça me tente bien, et ça pourrait être l’occasion de découvrir Marie Desplechin… (chut, ne dites pas que j’étais prof des écoles dans une autre vie…) 😉
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Je ne dirai rien 😉
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tout me tente, d’autant que je l’ai écoutée à la radio en parler, et ça a vraiment l’air super.
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J’ai beaucoup aimé lire cette trilogie.
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Je la lisais pas mal à une époque … merci de me la rappeler à mon bon souvenir 🙂
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Elle revient elle aussi un peu sur le devant de la scène en ce moment, et c’est tant mieux ! 😉
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Oh je ne savais pas qu’il y en avait un troisième ! J’ai découvert et lu Séraphine et Satin Grenadine récemment grâce à toi 😉
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Le troisième est sorti en grand format il y a peu oui 😉
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