Lorsque l’on m’a proposé ce roman lors d’une opération Masse critique spéciale, j’ai craqué à la fois sur le titre, sur la couverture et sur le résumé. Ce livre avait tout pour me plaire. Et il a en effet une belle ambiance. Si vous avez aimé par exemple Les heures silencieuses de Gaëlle Josse, vous aimerez replonger dans une telle histoire mêlant art, travail et vie de famille… Marguerite vit à paris sur le pont Notre-Dame, elle y est née, en 1468. Elle est fille et petite fille d’enlumineurs. Elle a un frère jumeau, Jacquot, qui est malade. Il souffre vraisemblablement d’épilepsie. Sa mère, après avoir consacré beaucoup de temps à ce fils différent s’en désintéresse soudain, le laissant à la surveillance de Marguerite. La jeune fille fuit le plus souvent possible l’autorité de sa mère pour passer du temps à l’atelier, observer les artisans au travail, le mélange des couleurs. Elle commence un livre des heures qui se transformera peu à peu en journal. Un livre d’heures est un livre de recueil de prières permettant aux catholiques de suivre la liturgie tout au long de la journée. C’est un ouvrage enluminé, courant au temps du moyen-âge. Ces livres constituent également de nos jours une importante documentation sur la vie de cette époque et permettent d’avoir une idée de l’iconographie de la chrétienté médiévale. En grandissant , Marguerite réussit à intégrer l’atelier. Son père et son grand-père voient en elle l’avenir de leur entreprise. Mais Marguerite est une fille, elle doit se marier. Entre enjeux financiers et pressions familiales, trouvera-t-elle l’amour ? Aura-t-elle la possibilité de continuer à peindre ? Ce livre, sur le papier, avait tout pour me plaire. Pourtant, je me suis un peu ennuyée à sa lecture. Il faut dire que ma concentration n’est pas maximale en ce moment. Et l’atmosphère parfois contemplative de ce roman n’est pas idéale. Je pense cependant qu’il plaira à beaucoup d’entre vous. N’hésitez pas à partir à la rencontre de Marguerite qui restera malgré tout dans ma mémoire comme un très beau personnage.
Editions Buchet Chastel – 6 janvier 2022
J’ai aimé son premier roman « la relieuse du gué » tout en lui trouvant des faiblesses côté romanesque. Faiblesses encore plus appuyées dans le suivant « La fugue ». Je n’ai pas refait de tentative avec cette autrice.
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C’est sans doute le sentiment que j’ai eu alors. 😉
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Tu n’es pas le premier avis mitigé que je lis. Tant pis.
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Ah je me sens moins seule alors. Les avis sur Babélio sont plutôt bons dans l’ensemble.
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il m’a plu, mais je suis restée sur ma faim, je m’attendais à un coup de cœur, étant donné mon attrait pour l’époque… J’ai du mal en ce moment, ceci explique peut-être cela 🙂
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J’ai du mal aussi en ce moment, et moi aussi l’époque m’intéressait. Mais je me suis rendue compte que je ne me jetais pas spécialement sur ma lecture… un peu d’ennui donc.
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c’est cela, j’ai eu du mal à m’enthousiasmer et pourtant j’aime cette période de l’histoire
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Entre ton avis et celui d’Eve que j’ai lu ce matin, je suis bien décidée à passer mon chemin ! Je me souviens de Fugue, que j’avais beaucoup aimé malgré de nombreux bémols ! Comme quoi !
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Oui, il faut toujours se faire son propre avis, bien sûr !
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