Indian Creek, Pete Fromm

De Pete Fromm, j’ai lu précédemment Mon désir le plus ardent, qui a été un très profond coup de cœur. Cette lecture date déjà de 2019. Puis, j’ai beaucoup entendu parler de cet auteur, et j’ai eu l’occasion d’assister à une rencontre où il racontait ses expériences, l’année dernière, à Montaigu. Il m’était donc impossible de ne pas acheter ensuite ce livre qui évoque son aventure de jeunesse à Indian Creek, mais aussi ses premiers pas dans l’écriture… Alors étudiant, Pete Fromm accepte un poste au cœur des montagnes Rocheuses, à Indian Creek. Il s’agit de passer l’hiver là-haut et de, pendant sept mois, surveiller des œufs de saumon dans un bassin, dans le cadre d’une opération de préservation des saumons sauvages. Mais cette activité lui prend très peu de temps. Il est surtout question pour lui d’apprendre à vivre dans des conditions spartiates, dans la solitude et le manque de nourriture fraîche. Il lui est normalement interdit de chasser, mais le jeune homme s’adonne avec intérêt à cette pratique, afin de diversifier son alimentation. Les journées sont remplies par des lectures, la fabrication de pain et la découverte de son environnement. Les visites sont rares, et parfois mal venues. Dans le cœur de l’hiver, ce seront surtout les chasseurs qui briseront le calme de sa vie d’ermite… D’un style alerte et plein d’humour, Pete Fromm nous raconte sa vie à Indian Creek, ses déboires et les moments de grâce. J’ai sans doute été moins intéressée par les longs récits de chasse que par les hésitations et les atermoiements d’un jeune homme partagé entre les désirs de son âge (de fête et de sociabilisation) et le plaisir évident qu’il prend à être où il est, seulement accompagné de sa chienne. J’ai également beaucoup aimé les explications, en postface, que Pete Fromm donne de l’élaboration de ce récit, qui ne s’est pas fait sur le moment, mais à postériori. Une lecture marquante et lumineuse, qui m’accompagne encore quelques jours après en avoir refermé les dernières pages.

Editions Gallmeister – janvier 2017

J’ai aimé ce livre, un peu, beaucoup…    

Une autre lecture chez… Mumu

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Les chaussettes Gretel ~ en C’Laines

[Petit point tricot]

J’ai terminé dernièrement ces chaussettes Gretel, selon un design de chez @dufilaretordrebox avec de la laine @c_laines_ achetée au salon @l.echeveau.des.mers. Une impression de sable et de mer avec ce coloris. Le fil à chaussettes contient de préférence un peu de nylon, pour la solidité, celui-ci par exemple est composé de fingering contenant 80% de Mérinos SW et 15% de nylon. La mention SW désigne une laine traitée Superwash pour un lavage possible en machine. Personnellement, je ne prends pas de risques et lave ce genre de laine à la main. Comme vous pouvez le voir plus bas, il est assez courant de pouvoir acheter de la laine à chaussettes avec une couleur principale et un contrastant, dans un même lot. La quantité est ainsi calculée au plus juste. Pour information, il me restait un peu de laine, mais j’ai eu la bonne intuition de partir sur un modèle court.

J’ai utilisé un design que Mélanie avait créé pour une ancienne box. J’avais donc déjà fait ce modèle, que j’adore, car ma première paire de chaussettes Gretel reste pour l’instant ma préférée. C’est un modèle de chaussettes qui se tricote de la tige (mollet) vers la pointe (orteils), avec un renforcement au talon qui prévient l’usure. Les motifs ne sont pas compliqués à faire.

J’aime beaucoup l’aspect mer et sable du coloris. Il faut dire que j’ai un faible pour ces laines à speckles (les taches que vous voyez). Je porte régulièrement ces chaussettes tricotées, vraiment très confortables. Je commence à en avoir plusieurs paires. 
Vous pouvez admirer, ci-dessous, la version écheveau, avant bobinage.

(Je vous parlerai bientôt des autres projets et des autres laines)

Vous pouvez retrouver le modèle des chaussettes Gretel, avec sa laine d’origine, sous forme de box ici

Pluie (Blackwater t6), Michael McDowell

Traduction de l’anglais (États-Unis) par Yoko Lacour avec la participation de Hélène Charrier. Illustration de couverture par Pedro Oyarbide. 

On y est, je viens de terminer ce volume et donc la série Blackwater. De tous, je crois avoir préféré le tome 4, intitulé La guerre. Ce tome-ci règle surtout quelques comptes et termine avec efficacité la série… Dans ce sixième volet, Tommy Lee, Miriam et Malcolm sont sur le devant de la scène et prennent de plus en plus les rennes du clan Caskey. Lilah n’en fait elle qu’à sa tête. Une nouvelle ère s’annonce. La famille ne cache plus vraiment sa richesse. Les anciens employés sont partis à la retraite et ont été remplacés par un plus grand nombre. Mais la Perdido n’a pas dit son dernier mot. Billy croit entendre sa femme décédée, Frances, parler dans les couloirs la nuit. Queenie est effrayée d’être seule dorénavant dans la maison de James. La nuit, il s’y passe également des faits étranges, comme si son ancien mari, également décédé, tentait de la retrouver et de se venger. Et puis, la pluie commence à tomber, un peu trop… Même si j’étais un peu dubitative au moment de commencer la série, ne comprenant pas forcément son immense succès. Je dois dire que je me suis finalement à mon tour laissée prendre, et quitte à présent à regrets la famille Caskey et les eaux boueuses de La Perdido. Elinor est le personnage central de cette saga, qui commence avec son apparition lors de la crue. Elle est aussi celle qui amène la touche de fantastique à cette histoire. Michael McDowell a vraiment su créer là une figure intéressante et complexe. Si ce n’est déjà fait, n’hésitez pas à découvrir à votre tour les six volets de Blackwater.

Editions Monsieur Toussaint Louverture – 17 juin 2022

J’ai aimé ce livre, un peu, beaucoup…    

C’était avril… des légos et Shakespeare.

Je vous raconte mon mois d’avril, via d’abord vos deux photos préférées sur mon compte Instagram @antigoneheron. Vous avez particulièrement aimé ce mois-ci une photo envoyée par ma fille et ma lecture d’Hamnet.

15/04 – Ma fille m’envoie des phrases de Brest. #brest #goldman #deslegospartout – 60 ❤ | 21/04 – ❤ J’ai beaucoup lu il y a quelques années Maggie O’Farrell, dont j’adore bien souvent les romans, puis moins. J’avais entendu tellement de bien d’Hamnet à sa sortie que j’avais peur d’être déçue. Suis-je bête ? Car ce roman, quoique très différent des autres romans de Maggie O’Farrell est absolument merveilleux, et m’a fait verser des tonnes de larmes, ce qui contrairement à ce que l’on peut croire est un bon point pour une lecture…  […]  – 63 ❤

En avril, il y a eu aussi…
* des mitaines, avec ce modèle #fishfables de chez @dropsdesign fait avec de la laine #babymerinodrops de mon stock. Je pense les offrir avec le bonnet jasmine  ; 
* pas mal de jardinage, des sorties à la mer et du rangement ;
* ce puzzle #walkdontrun de chez @wearepieceandlove terminé. Tu as perdu une pièce ? Un mail à monchienamangeunepiece@pieceandlove.fr et tout est sauvé. Nous avons reçu les deux pièces perdues. A force sans doute de mettre mes tricots dessus, ma PAL, etc… Le puzzle est aujourd’hui accroché dans ma cuisine  ;
* du bobinage. En premier plan, la laine de chez @tincturalaine pour ma @dufilaretordrebox du mois. En second plan les quatre écheveaux de @lama_de_laine achetés à  @l.echeveau.des.mers pour faire un pull et celui de @un.atelier.dans.la.cour pour faire un châle ;
* un joli après midi en compagnie de @mes.promenades et @carole.here.and.there. Nous nous sommes posées chez @phoenix_flamel puis un petit tour au Musée de La roche sur yon qui vaut vraiment le détour. Encore merci les filles !  

Diaporama des lectures chroniquées en avril (un clic ici pour les retrouver) :

 

Rupestres, Etienne Davodeau & Emmanuel Guibert & Marc-Antoine Mathieu & David Prudhomme & Pascal Rabaté & Troubs… ma BD de la semaine !!

Cet album provient de mon dernier passage en bibliothèque. J’ai été moins attirée par le thème que par la promesse de ce collectif d’auteurs, cité en couverture. L’ayant feuilleté rapidement sur le moment, j’ai tout de suite su qu’il allait me plaire… A la base de ce projet, il y a David Prudhomme, qui a eu l’idée d’emmener Emmanuel Guibert, Pascal Rabaté, Troub’s, Marc-Antoine Mathieu et Etienne Davodeau, dans des grottes. Ces six hommes ont la curiosité de découvrir les traces de leurs ancêtres. Ils vont donc sous terre, accompagnés de guides, afin d’admirer des dessins paléolithiques. L’impression est grande, multiforme. Les dessins ne sont pas que des dessins. Ils utilisent la texture du support, provoquent l’émotion, font voyager les dessinateurs dans le temps, ouvrent l’imagination. Le collectif a ensuite décidé de reproduire dans un album la forme de la grotte, d’emmener le lecteur dans son voyage, au plus près de ses sensations. Et le résultat est cet ovni que j’ai lu avec un grand plaisir, passant de l’univers d’un dessinateur à un autre, me laissant porter par les questionnements de chacun, ses étonnements et hésitations. Peu importe que l’on s’intéresse ou non à l’époque paléolithique, on ne peut qu’être touché par cette rencontre entre des dessinateurs d’aujourd’hui et ces dessinateurs primitifs, dont on ignore les motivations mais qui nous donnent à voir un monde perdu, étonnamment présent. J’ai souvent été déçue par ce genre de projet, collectif, généralement de moindre qualité. Ici, rien de tout cela, l’objet livre est beau, complet et on sent que chacun a eu à coeur de rendre au mieux ses impressions, en hommage aux artistes d’hier, humblement.

 

Editions Futuropolis – avril 2011

J’ai aimé ce livre, un peu, beaucoup…    

Tous les autres liens sont chez Noukette aujourd’hui 

 

A quoi s’attendre en mai sur le blog

Prévoir mes lectures du mois, et n’y déroger que pour des albums BD par exemple, est une routine qui fonctionne chez moi, et me donne réellement l’impression d’avancer, et de maîtriser quelque chose ;).

Voici donc ma PAL prévisionnelle de mai . Et bon 1er mai à tous !

Merci aux éditeurs pour les envois. Il y a aussi des achats neufs, des prêts et des trouvailles de bouquinerie. Du haut vers le bas.

Retrouvailles de Nicholas Sparks chez @editionsmichellafon poches. Je sors avec ce prêt, une romance, indubitablement de ma zone de confort .

Une histoire des abeilles de Maja Lunde chez @editions_pocket

Indian Creek de Pete Fromm chez @editions_gallmeister

Martienne ? de Janine Teisson chez @editionschevrefeuilleetoilee

Clèves de Marie Darrieussecq chez @editions_pol

Sauveur & Fils saison 7 de Marie Aude Murail et Constance Robert-Murail chez @edlromans pour poursuivre la saison (un cadeau de moi à moi)