Lectures 2021

L’émouvantail t4, Renaud Dillies

Comme vous le savez, j’adore l’univers de Renaud Dillies, je n’ai donc pas pu résister quand cet album est apparu dans la dernière opération Masse critique de chez Babélio. Peu importe si je n’ai pas lu les trois premiers tomes de l’Emouvantail… Peu importe, car Renaud Dillies nous raconte toujours un peu la même merveilleuse histoire. Je n’ai donc pas été perdue. J’ai en effet retrouvé les thèmes qui lui sont chers, la roulotte vers laquelle par exemple l’Emouvantail se dirige au départ, cet instrument de musique qui fait des sons merveilleux, le soleil orange, un oiseau qui chante et la liberté. Lire un album de Renaud Dillies demande un certain lâcher prise, de retrouver son âme d’enfant et de laisser émerger l’univers lié. J’aime particulièrement le côté désuet des dessins, et même la répétition des thèmes, qui font partie du charme de cet Emouvantail. Et de cette poésie là, j’en redemande.

J’aurais aimé rencontrer les éditions de la Gouttière, qui ont été très généreux dans leur envoi, et dont je garde un excellent souvenir, au prochain FIBD d’angoulème, qui est malheureusement reporté. Je voulais aussi y aller avec mon fils. Une prochaine fois, espérons.

Editions de la gouttière – février 2021

J’ai aimé ce livre, un peu, beaucoup…1 2 3 4 5

Une autre lecture chez… Noukette

La page du livre sur Babélio

 

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Lectures 2021

Mélodie au crépuscule, Renaud Dillies… ma BD de la semaine !!

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J’adore l’univers de Renaud Dillies [clic ici], et je suis loin d’être la seule. Alors, quand j’ai trouvé quelques albums à vendre, lors du désherbage de ma bibliothèque, je n’ai pas hésité une seconde. Le lecteur rencontre dès les premières pages Scipion Nisimov, un échassier, qui a la particularité, outre de porter un noeud papillon et un costume, de se promener régulièrement dans la nature. Ce jour-là, il fait la rencontre de Tchavolo Naguine, qui cherche la rivière à bord de sa roulotte. Une petite partie de pêche plus tard, Scipion est ravi de rentrer chez lui, un énorme poisson à la main. Mais il découvre son amoureuse en plein ébat amoureux avec un autre. La surprise est de taille. Afin de lui changer les idées, Tchavolo lui promet alors de lui apprendre la musique. Il trouve un violon dans son fourbi et lui offre… On rentre dans l’univers de Renaud Dillies comme en poésie. Nul besoin de s’accrocher au réel, c’est un voyage qui demande du détachement. Je suis personnellement très sensible à son esthétique, un peu surannée, chaque case est une petite merveille que l’on a envie d’encadrer et d’accrocher à ses murs. Cet album est encore un joli voyage onirique à faire au pays de de la musique et des rencontres amicales. Et il pourrait être un album sans paroles, tellement les dessins se suffisent à eux-mêmes.

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Editions Paquet – octobre 2006

J’ai aimé ce livre, un peu, beaucoup…1 2 3 4 5

Une autre lecture chez… Noukette

Tous les autres liens sont chez Moka aujourd’hui 

 

Lectures 2021

Loup, Renaud Dillies… ma BD de la semaine !!

LOUP

J’ai découvert Renaud Dillies avec le merveilleux Bulles et nacelles, qui avait été une révélation en 2010 (mazette !). Depuis, ce nom se rencontre régulièrement sur nos blogs. La dernière fois que je suis allée en bibliothèque, c’est donc naturellement, et en toute confiance, que j’ai attrapé cet album. Dès les premières pages, nous rencontrons notre loup, errant au milieu d’une forêt, fourbu et affamé. Il réalise assez vite qu’il ne se souvient pas de son nom. Continuant son chemin vers un endroit qui pourra le recueillir, le voici embarqué dans un casting. Quelqu’un lui met une guitare dans les mains et, ô miracle, un son merveilleux s’échappe de ses mains. Serait-il donc musicien ? Loup réussit son casting et a l’idée de s’affubler d’un masque (pardon… d’un loup) pour jouer dans le groupe de la chanteuse Miss Ti qu’il intègre. Mais comment savoir qui il est ? Le charme de cet album réside dans tout ce qui fait l’univers de Renaud Dillies, ce mélange d’onirisme et de brutale réalité. Un univers où souvent l’onirisme gagne d’ailleurs la partie. Les cases, très colorées, vivantes, sont le plus souvent des petits moments de poésie suspendue, et c’est ce que j’aime chez cet auteur dont on reconnaît à coup sûr le ton. Loup est une merveilleuse lecture qui pose la question de l’identité et s’interroge sur ce qu’exister veut dire, surtout quand la mémoire fait défaut. Forcément, j’ai beaucoup aimé, même si la fin m’a un peu laissée dubitative.

Lu dans le cadre de la BD de la semaine. Tous les autres liens sont chez Stephie aujourd’hui !

Une autre lecture chez… Mo’

Editions Dargaud – mars 2017

J’ai aimé ce livre, un peu, beaucoup…1 2 3 4 5