❤ De Thomas Gunzig, j’avais adoré Feel Good, puis un peu moins Le sang des bêtes, sans doute trop décalé pour moi. Je ne pouvais pas en rester là, ni passer à côté d’un nouvel opus. Surtout que ce nouveau roman a été à la lecture un gros coup de coeur. C’est également un livre qui poursuit longuement, des jours et des jours après. Eco anxieux, attention ! Vous ne sortirez pas indemnes de ce roman… Fred avait tout prévu, en cas de catastrophe. Le privilège d’être millionnaire. Et puis, depuis toujours, il a à coeur de répondre à cette injonction personnelle de mettre sa « famille à l’abri », en cas de problème. Et soudain, vient le temps de réagir, le monde va brutalement vers sa fin, il faut fuir. Ils partent donc tous les quatre, lui, sa femme et ses deux enfants, vers l’île où un abri a été construit à cet usage. Tout est prévu, luxueux, parfait. La villa est au départ un havre de paix où les bruits d’un monde qui s’éteint ne parviennent qu’à peine. D’autant plus qu’un couple de chiliens a été recruté pour les servir et prend tout en charge. Mais comment vivre sans le reste de l’humanité ? Comment s’inventer un quotidien quand l’espoir est perdu ? Sur l’île perdue au milieu de nulle part, le temps s’allonge, inexorablement… Avec un talent fou, Thomas Gunzig nous entraine dans un univers postapocalyptique mordant et sauvage, inattendu. Et j’ai vraiment adoré le roman noir qu’il a concocté là. L’histoire de cette famille donne véritablement froid dans le dos, tant elle paraît « à nos portes », ancrée dans notre époque, probable. Quand « mettre à l’abri sa famille » prend de telles proportions énormes et effrayantes, vaut-il mieux survivre ? Le lecteur reste chaos, et un poil traumatisé, après cette lecture, mais j’aimerais dire que « c’est pour la bonne cause » et que « ça en vaut la peine » ! A vous de tenter l’aventure à présent.
Editions Au diable Vauvert – 31 août 2023
En lecture commune avec… Sylire
Dans le cadre des collaborations commerciales que je peux entretenir avec quelques éditeurs, et pour information, j’ai reçu le livre ci-dessus gratuitement, mais je ne suis pas rémunérée pour en parler.
Les lectures d'Antigone 
C’est souvent ce que je me dis en pensant à ces ultra-riches qui s’imaginent échapper au sort commun. Ils survivront peut-être plus longtemps que les autres, mais dans quel monde ? C’est parfait qu’un auteur s’empare de ce thème là.
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Exactement. Et c’est très bien fait 😉.
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Tu n’en dis pas beaucoup mais déjà c’est tentant !
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Oui, il ne faut pas tout dire ;).
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Oui, c’est tentant de savoir ce qui va se passer… (on aime bien les déboires fictifs des très riches !)
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Ce doit être rassurant j’imagine 😄.
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PS. A la matinale de France Culture ce matin, Arnaud Laporte a fait un éloge appuyé à ce livre. Il reçoit l’auteur ce soir dans son émission (Affaire culturelles, 19 h)
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Ah merci pour l’information Aifelle 😉.
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J’ai failli le classer dans mes coups de coeur… je le ferai peut-être avec un peu de recul. C’est un très bon roman de cette rentrée. J’ai de la chance, j’ai lu en avant-première deux romans et ils sont tous deux excellents !
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Oui tu as fait une bonne pioche 😉.
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Thomas Gunzig a une telle imagination que je ne peux pas passer à côté!
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C’est clair qu’il sait planter un décor 😊
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Je n’ai jamais lu cet auteur, tu es plutôt alléchante, sauf que je suis de plus en plus écoanxieuse, donc je ne sais pas si ce livre est fait pour moi…
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Oups ça ne va rien arranger !
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Feel good m’avait plu (sans plus). Mais le sujet de celui-ci me tente.
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Ah tant mieux 😉
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