Alors que l’adaptation du premier recueil de nouvelles d’Anna Gavalda, Je voudrais que quelqu’un m’attende quelque part, sort en cinéma, j’ai déniché ce titre dans ma PAL. La couverture est très belle mais je boude Anna Gavalda depuis quelques années. J’avais tant aimé justement ce recueil de nouvelles, Ensemble c’est tout et Je l’aimais… On ne sait pas toujours pourquoi on se met à bouder un auteur ainsi, du jour au lendemain, un roman moins apprécié,… une impression que tout cela est tombé dans une certaine facilité ou/et le gouffre de la médiatisation. Bref, on s’éloigne, ou on change de goût. J’avais donc un peu oublié l’écriture d’Anna Gavalda et j’ai été un peu étonnée en début de lecture par sa façon hachée de produire des phrases, par sa manière parfois de regarder vivre ses personnages, de commenter son roman en train de se faire, de nous envoyer tout un paragraphe en anglais (sans traduction). C’est étonnant, mais c’est charmant, et je me souviens combien cela m’avait déjà charmé avant, cette désinvolture, cette rébellion devant ce qui devrait se faire (et qu’elle ne fait pas), cette originalité. Et alors que Charles, 47 ans, architecte de talent, apprend la mort brutale d’une femme qu’il a connu dans son enfance, on sombre avec lui presque avec plaisir dans un certain chaos. Anouk incarnait la vie, la folie, la fête, l’espérance d’un monde différent, moins normatif. Charles se rend compte qu’il vit une vie sans joie avec son épouse Laurence, même si Mathilde, sa fille adolescente, est un rayon de soleil. Son travail le laisse constamment épuisé, tendu, entre deux avions, décalé. Il décide alors de retrouver le fils de cette amie décédée, son ancien camarade de classe, histoire de régler quelques comptes. Il n’était pas prévu qu’il tombe également sur un endroit extraordinaire ou vit peut-être la femme de ses rêves. Mais ce paradis lui sera-t-il accessible ? La consolante est un roman épais, foisonnant de personnages hauts en couleurs et attachants. J’ai préféré sans doute assister à la reconstruction de Charles plutôt qu’à sa dégringolade. Mais on se sent bien dans ce livre. Il est de ceux dans lesquels on a envie d’habiter un temps. Anna Gavalda a le chic pour ça, pour permettre à des personnages qui n’ont rien en commun de s’attabler ensemble dans une cuisine baignée de soleil et de s’apprivoiser, même si tout est brinquebalant autour d’eux, que rien n’est vraiment organisé, que le frigo est vide et que le soir tombe sur une marmaille fatiguée et affamée. J’ai toujours un peu de mal avec les fins heureuses ou les invraisemblances, et c’est sans doute ce qui m’a un peu gêné dans ce roman qui a le mérite de donner par ailleurs la part belle à l’essentiel.
« Il avait dû croire un jour qu’il bâtirait de grandes choses et serait reconnu par ses pairs, mais les seuls édifices qui compteraient vraiment dans sa vie, il fallait s’y résoudre, c’étaient des maisons pour les poupées… »
Editions J’ai lu – avril 2010
J’ai abandonné aussi, ses romans n’avaient plus la même qualité. Je n’ai pas lu celui-ci et j’avoue ne pas avoir très envie de reprendre.
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Je comprends. J’ai passé un bon moment mais je vais vite oublier ce roman c’est sûr. Pas bon signe.
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Une auteure que j’ai un peu délaissée, tant j’ai eu l’impression de toujours lire la même chose.
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Oui c’est possible à force… 😉
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j’ai abandonné aussi! j’ai aimé les 2 premiers et après je me suis lassée 🙂
celui-ci est dans ma PAL depuis des lustres, et je vais l’en sortir 🙂
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Je ne regrette pas sa lecture. C’est toujours assez plaisant quand même…
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Comme Aifelle, je ne suis plus très tentée par cette autrice.
Je n’avais pas eu de très bons retours sur ce titre. Tu es plutôt positive mais comme il n’est pas dans ma PAL, je vais passer mon chemin !
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Pas de soucis. Oui effectivement je comprends. 😉
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comme d’autres, je l’ai lue et appréciée mais ça ne me dit plus du tout…
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Oui c’est une lecture qu’on oublie assez vite !
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Lu il y a très longtemps, tu me le remets en mémoire
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Oui il date un peu.
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Malgré le défaut récurrent du feel good/happy ending, je trouve toujours chez Anna Gavalda quelque chose qui me parle et qui me touche. Je les ai tous lus avec un certain plaisir… sauf celui-ci qui prend la poussière depuis…………. des années. Je ne sais pas trop pourquoi (ou plutôt si, il me semble que j’ai été plutôt refroidi par l’avalanche de retours plus que mitigés à l’époque).
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Oui, il y a de jolies trouvailles, même stylistiques, qui sont plaisantes.
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