Tu as croisé deux fois Baptiste Beaulieu en chair et en os cette année [clic] … il était donc grand temps pour toi de découvrir son dernier roman. Et c’est assez spécial de faire ce chemin inhabituel, rencontrer l’auteur après avoir rencontré l’homme. De plus, tu savais que Baptiste Beaulieu était aussi (et surtout) médecin, et qu’il était question d’enfant malade dans ce titre. Est-ce pour cela que tu as tant tardé à l’ouvrir ? Sans aucun doute. Et tu as eu tort. Car loin de l’hôpital où Noah souffre effectivement, et meurt peu à peu de cette maladie qui rend les enfants gris, Baptiste Beaulieu nous emmène en balade à Rome, puis à Jérusalem, et ce livre se révèle être également … un tourbillonnant voyage. Mais reprenons… Jo’ est interne en pédiatrie, et No’ est cet enfant de sept ans dont il s’occupe et que sa maman délaisse atrocement. A-t-elle ses raisons ? Peut-être. Mais le personnel la juge sévèrement car son attitude est très dérangeante, et le petit Noah est en grand danger, ses jours sont comptés. Puis, ce qui devait advenir arrive, et Jo’ se retrouve avec le petit fantôme de Noah collé à ses basques. De quoi devenir fou. Alors, Jo’ décide de partir sur les traces de cette mystérieuse mère, Maria, afin de rendre l’enfant (et son âme errante) à sa mère et de reprendre une vie normale. Le voici donc à Rome où il découvre la présence récente d’une Maria jeune femme et amoureuse, puis à Jérusalem où tous les bonheurs et tous les drames semblent pouvoir advenir. Comment donner de l’amour ? Comment empêcher les enfants de souffrir ? Comment accepter tous les destins et toutes les manières de vivre ? Comment aider ? Jo’ rencontre et se regarde dans le miroir, apprend à se voir tel qu’il est aussi, un jeune homme qui ment, et devrait apprendre à mieux aimer. Baptiste Beaulieu livre ici un très beau récit en forme de conte, émouvant et sensible, foisonnant, qui n’a pas laissé indifférent ton petit coeur tout mou de lectrice. Tu as aimé les beaux portraits dessinés, les instants forts en émotion, te perdre aussi parfois dans la chronologie et le réel/fantastique de ce livre. Une très belle lecture, qui a eu le goût toujours merveilleux de l’inattendu.
« Peut-être les fantômes d’enfants n’attrapent-ils jamais rien. Pas plus les pigeons morts que vivants, ou l’amour, ou le temps qui passe ou autre chose. C’est comme ça. »
Editions Mazarine – septembre 2016
Et voilà je n’hésite plus, merci Antigone pour tes mots, je file à la librairie😘
J’aimeAimé par 1 personne
Ouah, merci Héliéna pour ta confiance !! 😉
J’aimeJ’aime
Oui un très joli récit, traité de manière originale et d’une très grande sensibilité… Moi aussi j’ai beaucoup aimé 😊
J’aimeJ’aime
Oui c »était bien. 😊
J’aimeJ’aime
Un très beau roman, en effet ! Il me tarde de lire le prochain !
J’aimeJ’aime
Moi aussi pour le coup Stephie 😊
J’aimeAimé par 1 personne
L’écriture a l’air poétique.
J’aimeJ’aime
Oui, elle l’est plutôt Alex 😉
J’aimeJ’aime
J’ai un peu peur que ça me rappelle trop certains de mes cocos… je ne suis pas médecin mais je travaille avec des enfants malades… du coup, j,ai un peu peur. Mais pourquoi pas.
J’aimeAimé par 1 personne
C’était un peu la crainte que j’avais Karine, la maladie, tout ça… à toi de voir.
J’aimeJ’aime
il est dans ma PAL! Sans doute pour 2018!
J’aimeAimé par 1 personne
Je serai curieuse de lire ton avis !! 😉
J’aimeJ’aime