J’ai reçu ce titre dans le cadre du Book Club des lecteurs de Belfond, organisé par leur groupe facebook [clic ici]. Rendez-vous est pris depuis un bon moment pour discuter aujourd’hui même en ligne de l’intrigue, des personnages, etc… ce que je vais faire tout à l’heure ! Je ne connaissais pas du tout Vanessa Lafaye et j’ai été ravie d’ouvrir un roman de cet éditeur que je ne lis pas souvent. L’histoire ? Le roman débute en 1993, alors qu’une vieille femme de 96 ans Alicia Cortez, vient d’assassiner de sang froid un vieil homme dans un parc, lors d’un rassemblement du Klu Klux Klan. Pour comprendre ce qu’il vient de se passer, nous retournons en 1919, lorsque Alicia Cortez a débarqué à Key West, chassée de Cuba par sa famille, suite à des démêlés avec son ancien mari. Persuadée de pouvoir travailler honnêtement dans le salon de thé tenu par sa cousine Beatriz, Alicia tombe des nues quand elle se rend compte que le salon de thé est en fait une des maisons closes les plus fréquentées de Key West. Choc des cultures pour une Alicia qui n’a nulle part ailleurs où aller et décide donc d’accepter la proposition de sa cousine de devenir la nouvelle hôtesse d’accueil du lieu. John Morales, un ancien militaire, succombe très vite au charme de cette jolie métisse. La grippe espagnole qui sévit bientôt et fera d’Alicia la nouvelle patronne du Pearl’s va les rapprocher. Mais la situation est compliquée dans une ville de Key West investie depuis peu par un groupe bien organisé et décidé à en découdre du Klu Klux Klan. John Morales est blanc, et malgré son tempérament fort, le voici dans la ligne de mire du groupe… Les Brumes de Key West est une lecture qui s’avère vite très agréable, avec des personnages attachants et bien campés, baignant pourtant le lecteur dans un contexte très particulier et souvent inconfortable. La tension, la difficulté de vivre le quotidien, la pauvreté et la saleté, sont des ingrédients forts de ce roman. A l’image de l’époque, j’imagine, ici, la moindre sécurité peut-être remise en question en une seconde, suite à une rixe, une balle perdue ou une maladie attrapée. J’ai trouvé que, malgré un début remarquable, le roman finissait par s’essouffler un peu après les deux tiers du livre, et perdait peu à peu aussi en qualité littéraire. Mais cela ne m’a pas empêchée de le trouver, malgré ces bémols, dans l’ensemble d’une belle force romanesque.
Visiblement, il rencontre un beau succès auprès des lecteurs de Babelio [clic]
Editions Belfond – avril 2018 –
ce sera ma prochaine lecture, à voir donc en espérant qu’il ne s’essouffle pas trop quand même 😉
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C’est un sentiment tout personnel… 😉
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Remonter si loin dans l’histoire de l’Amérique pourrait bien me plaire! ( Ne viens d’ailleurs de terminer un livre qui évoque les années 20 aux États-Unis au moment où régnait la prohibition.
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Oui, c’est un peu la même époque. Dans ce roman on parle aussi de la prohibition. C’est toujours intéressant d’apprendre… 😉
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Oh, un deuxième à ne pas noter 😉
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Je suis un peu schtroumpf grognon en ce moment 😊
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Je ne vais pas le mettre en haut de liste, mais on ne sait jamais 😉
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C’est un roman intéressant sur l’époque qu’il décrit, par contre.
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J’avoue ne pas être tentée cette fois, mais ça sera pour une prochaine fois ;0) Bon dimanche
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Pas de soucis l’or rouge ! 😉 On ne tombe pas tous les jours sur des coups de coeur malheureusement !
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Bien sûr ! Ce qui les rend d’autant plus précieux 😉
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Le thème m’intéressait. Dommage…
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Il y a de très beaux moments dans ce roman tout de même… 😉
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Le dépaysement paraissait intéressant et tentant.
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Oui mais cela reste un roman trop léger pour moi, il m’a manqué de la densité.
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