Ce n’est pas comme si je manquais de lectures… mais voilà, depuis quelques temps, j’essaye d’élargir mes horizons en participant régulièrement à l’opération Masse critique de chez Babélio. J’avais coché cette fois-ci plusieurs titres et j’ai reçu cette Troisième personne de Valérie Mréjen, un petit poche dont la couverture et le résumé m’attiraient. Je suis souvent adepte des récits de naissance et très sensible à la manière dont ils sont amenés. Peut-être ai-je alors trop lu sur le sujet, et meilleur ? J’ai trouvé ce récit, bien qu’intéressant, trop froid, cliniquement débité, sans le contre-point parfois émotionnel qu’a si bien su rendre Sophie Adriansen dans son Linea nigra magistral. Valérie Mréjen évoque pourtant avec finesse au départ ce bouleversement total dans la vie qu’est l’arrivée de l’enfant, cette fameuse troisième personne. Et je suis souvent adepte du style d’écriture qu’elle emploie. Elle prend en effet un ton impersonnel et distant qui rend bien compte de l’étonnement qu’est la naissance, de la responsabilité nouvelle d’un être supplémentaire, du sentiment à la fois de toute puissance et d’incompétence que tout parent ressent. Nous suivons le point de vue de la mère, qui regarde vivre et grandir, bien trop vite, ce petit être, qu’elle a mis au monde et lancé dans la vie. Le comportement de sa petite fille ne cesse de l’étonner, ainsi que sa faculté à ressentir et exister. Il s’agit aussi de s’approprier cette étrange et nouvelle fonction maternelle. Une lecture en demi-teinte donc, qui avait pourtant tout pour m’atteindre et me toucher.
« Elle s’habitue peu à peu à son nouveau titre à force de le dire ou de l’entendre dire. Un jour, l’enfant lui-même commence à l’appeler maman. C’est une fête que d’entendre cette petite voix, surtout quand elle insiste en réclamant la même chose plusieurs fois depuis un bout de l’appartement. »
Editions Folio – 20 septembre 2018
Une autre lecture chez… Cathulu
Celui-ci ne viendra pas allonger ma liste d’envies 😉
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Effectivement. Je ne suis pas très encourageante.
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L’utilisation du « elle » accentue cette distance.
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Effectivement !
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On a parfois des bonnes surprises en sortant des sentiers battus. Ou pas….
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Parfois pas… mais rien de grave ! 😉
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Je ne suis pas sûre…
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Je ne suis pas très encourageante ! 😉
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elle a un style très à elle, particulier. ça ne me déplaît pas mais ponctuellement uniquement.
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Je crois que cela risque d’être pareil pour moi. 😉
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